Salif Ouédraogo, Président de l’ADES-CI : « Ce qui nous manque, cest un leadership éclairé, courageux »,
« On nous dit difficiles, durs, désunis. Je dis : menteurs Les Burkinabè vivant en Côte dIvoire sont extraordinaires. Ils sont formidables et n’ont rien perdu de nos valeurs ancestrales. Ce qui vous manque, ce nest pas lamour du pays. Ce qui vous manque, cest un leadership éclairé, courageux, structurant », a déclaré Salif Ouédraogo, le tout nouveau président de l’Association des ressortissants de la Région Nord du Burkina Faso (ADES)-section Côte d’Ivoire. C’était le samedi 12 avril 2025, juste après son élection lors de l » Assemblée générale élective qui s’est tenue à la Bourse de Travail d’Abidjan-Treichville. Leprésident de la Fondation GECER LEDEA a pris l’engagement devant ses concitoyens de porter ce leadership désormais. Mais il s’empresse d’ajouter : « Cest un leadership que nous allons bâtir ensemble, avec votre lumière, celle que nous avons vu dans vos yeux, celle que nous avons ressenti dans vos silences…Je ne viens pas demander une fonction. Je viens porter avec vous une mission : créer une section debout, engagée, enracinée, déterminée à lutter contre le recul économique de notre région. Marchons ensemble, relevons la tête ensemble et bâtissons, pas à pas, une région Nord digne, prospère, et fière de ses enfants ». Aussi, s’est-il insurgé contre ces burkinabé qui renient parfois leur patrie ou qui ont du mal à revendiquer leur appartenance à ce pays. « Cimenter socialement, les filles et fils du Nord du Burkina Faso ; la Côte dIvoire, terre daccueil, Et le Burkina Faso, terre de nos ancêtres. Disons-le fièrement, nous sommes des Ivoiro-Burkinabè, nous ne pouvons pas continuer de nous cacher », a-t-il soutenu. C’est à juste titre qu’il a invité ses compatriotes à adhérer à cette association qui se veut un outil de développement de la région du Nord. « Opération adhésion (rassembler le plus grand nombre), cotisations 2025 (pour une association forte) et Effort de paix (nous devons remettre un chèque ; dans 3 mois, au ministre de lEconomie et des Finances du Burkina Faso) », condie-t-il. Par ailleurs, la section ADES de Côte d’Ivoire, ç en croire son président, entend tout mettre en uvre pour permettre à ses membres qui sont dans les cacaocultures à l’intérieur du pays de bénéficier des intrants et du financement nécessaire pour améliorer leurs productions et répondre aux défis de croissance des deux peuples. Selon lui, cette action ne vise pas à remplacer les actions de l’Etat mais l’aider dans sa tâche. Eugénie Kanazoé
